Ce mardi 6 juillet 2010, s’est tenue une réunion de travail de la sous commission intercommunale d’accessibilité sur les projets du TCO. L’occasion de faire le point sur l’aménagement de la côte Ouest après celui de Saint-Gilles même.
Comme on l’apprend dans un article sur News handireunion deux projets refont surface : le camping de l’Ermitage et le spot de surf de la Pointe de Trois Bassins. Au-delà des diverses polémiques autour de ces projets (changement de municipalité pour le camping, cohabitation des différents usagers et mécontentement des surfeurs pour le spot), c’est encore une fois l’accessibilité qui nous importe ici.
Concernant le camping, voici les informations de News Handireunion : Ouvert sous une forme provisoire pour les vacances, l’accessibilité a tout de même été prévue. Reste que le projet final de camping qui devrait ouvrir fin 2011 et permettre d’obtenir trois étoiles, ne sera pas relié à la plage pour les personnes en fauteuil. Du moins dans l’état actuel de la situation. Un sujet relevé qui sera pris en compte pour le projet définitif mais qui ne dépend pas du TCO pour être résolu. Ce serait à la municipalité d’aménager la plage.
Pour ce qui est de la Pointe des Trois Bassins, on attend surtout de voir d’autres coups de pioche (après plusieurs élagages et défrichages), car même si aucun aménagement lourd n’est prévu, cela fait déjà longtemps qu’on rêve de pouvoir accéder à ce genre de site très représentatif d’une côte ouest tout en roche volcanique et savane ! Ainsi on parlait déjà de début des « hostilités » dans le journal Le Quotidien en janvier 2009 et octobre 2009…
Toujours selon News Handireunion, la création d’un vrai parking de 70 places avec pas moins de sept places de stationnement réservés ainsi qu’ un chemin en pente très douce [qui] permettra d’accéder à une plate forme en caillebotis où sera installé un camion bar, devraient être les clés de l’accès à ce site remarquable et sauvage.
Sauvage, le Conservatoire du Littoral et le TCO assurent que le site le restera, malgré ces aménagements et quelques protestations des usagers fréquentant le site. « Il ne faut pas imaginer un aménagement lourd avec des aires de repos et des rondavelles » explique Catherine Latreille, responsable du conservatoire du littoral pour l’océan Indien. Pas question de dénaturer le caractère du site, il restera sauvage. « Roots » comme préfèrent l’appeler les surfeurs. « Nous allons simplement permettre aux activités de promenade et de surf qui existent sur le site d’être confortées. » (Le Quotidien, 24 janvier 2009).
Roots on veut bien et accessible aussi ! A suivre…
La nature accessible à tous ! 